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Certificat médical : quand est-il vraiment nécessaire ?

Certificat médical : quand est-il vraiment nécessaire ?

Quand votre médecin est occupé par des certificats absurdes, il ne soigne pas.

Dans le contexte actuel de pénurie de temps médical et de difficultés d’accès aux soins, avant de programmer une consultation, nous vous invitons à vérifier que le certificat médical :

  • que vous nous demandez
  • qu’il vous est demandé de fournir

est vraiment nécessaire ?

Les situations requérant un certificat médical sont définies par la loi et peuvent varier selon l’activité pratiquée ou le contexte. Les textes ont évolué ces dernières années.

La rédaction d’un certificat médical est un acte médical qui engage la responsabilité du professionnel, il nécessite donc d’être réalisé lors d’une consultation.

Pourquoi est-il important de limiter les certificats médicaux ?

Allègement de la charge de travail des médecins : cela nous permet de nous concentrer sur les soins et les actes médicaux prioritaires.

Réduction des délais d’attente pour les consultations : les patients ayant des besoins de santé urgents peuvent être pris en charge plus rapidement.

Des outils en lignes pour répondre

Simulateur pour savoir s’il faut un certificat médical pour inscrire son enfant ou soi-même dans un club ou une association pour faire du sport.

Simulateur pour savoir s’il faut un certificat médical pour son enfant qui fréquente un établissement scolaire ou une crèche : inscription, absence, délivrance médicaments.

Outil qui permet l’autonomisation des sportifs via un parcours de sensibilisation aux risques et recommandations liés à la pratique de la course à pied. Au terme du parcours (série de vidéos), la délivrance d’une attestation permet la participation à des courses pendant 3 mois. Depuis le 1er septembre 2024 ce document est obligatoire et se substitue au certificat médical.

Pour aller plus loin

L’Assurance maladie vous explique tout ce qu’il faut savoir sur les certificats médicaux dans cet article.

En limitant les demandes de certificats médicaux non indispensables, vous nous aidez à mieux répondre aux besoins de tous.

Septembre 2024

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La maison de santé sensibilise à l’hygiène bucco-dentaire à l’ESAT de Rieux-Volvestre

La maison de santé sensibilise à l’hygiène bucco-dentaire à l’ESAT de Rieux-Volvestre

Caroline Avezou, chirurgien-dentiste, et Laetitia Subra, assistante dentaire, de la MSP de Rieux-Volvestre, ont récemment mené une action de sensibilisation à l’hygiène bucco-dentaire auprès des 70 personnes accompagnées à l’ESAT de Rieux-Volvestre.

Un ESAT est un Établissement et Service d’Aide par le Travail qui accompagne les adultes en situation de handicap physique, mental, et/ou psychique

Sur deux demi-journées en mars 2024, elles ont animé des ateliers informatifs pour aborder l’importance d’une bonne hygiène bucco-dentaire.

Au programme des ateliers

  • Un échange sur les connaissance
  • Une explication claire et adaptée de ce qu’est l’hygiène bucco-dentaire
  • Une mise en pratique avec des conseils individualisés sur le brossage des dents à l’aide d’un dentifrice révélateur de plaque, pour visualiser les zones à brosser davantage.

L’équipe de la Maison de Santé a particulièrement apprécié l’implication de l’équipe éducative de l’ESAT, qui a activement participé à l’animation et à l’organisation des ateliers. Cette collaboration a permis de créer un climat convivial et favorable à l’apprentissage.

L’hygiène bucco-dentaire chez les personnes en situation de handicap : des besoins spécifiques

Les personnes en situation de handicap peuvent rencontrer des difficultés particulières pour maintenir une bonne hygiène bucco-dentaire, notamment :

  • Une dextérité réduite qui peut allonger le temps de brossage.
  • Des troubles de la concentration qui demandent de faire des rappels réguliers pour instaurer une routine de brossage.

L’importance des consultations chez le dentiste

Des visites régulières chez le dentiste sont essentielles pour les personnes en situation de handicap, car elles permettent de :

  • Détecter précocement les caries et autres problèmes bucco-dentaires qui peuvent être plus difficiles à traiter à un stade avancé.
  • Mettre en place des traitements individualisés
  • Suivre l’évolution de l’hygiène bucco-dentaire et proposer des conseils personnalisés.

La MSP de Rieux-Volvestre est heureuse de contribuer à la sensibilisation à l’hygiène bucco-dentaire des personnes en situation de handicap.

Caroline AVEZOU.
Mai 2024

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Tout savoir sur les directives anticipées pour garder la main

Tout savoir sur les directives anticipées pour garder la main

Les directives anticipées c’est une déclaration écrite qui vous permet de préciser vos souhaits concernant votre fin de vie.

Cette déclaration aide votre famille, vos proches et les médecins, le moment venu, à prendre leurs décisions sur les soins à donner, si vous ne pouvez plus exprimer vos volontés.

En effet quand on est à domicile, la première personne à prendre une décision de réanimation c’est le ou la conjointe ou l’enfant, cette déclaration permet de décharger ces derniers de cette responsabilité. C’est surtout un moment d’échange important sur des sujets souvent tus.

Elle permet d’identifier et de répondre à votre volonté, que vous soyez malade ou non.
Elle concerne les personnes majeures. Elle n’est utilisée que si vous devenez incapable de communiquer et d’exprimer votre volonté. Par exemple lors d’un état d’inconscience prolongé et jugé définitif.

Ce n’est pas une obligation.

Quand en parler ?

Vous pouvez en parlez :

  • que vous ayez une maladie ou non.
  • à votre médecin à tout moment. Il peut aussi vous en parler.
  • avec votre personne de confiance.

Les directives anticipées ont une durée illimitée.

Vous pouvez les modifier ou les annuler être à tout moment.

Pourquoi écrire ses directives anticipées ?

  • Elles permettent de se préparer aux évènements susceptibles de survenir.
  • Elles aident les professionnels dans leurs choix de traitements et interventions.
  • Elles peuvent rassurer la personne inquiète pour sa fin de vie : risque d’une obstination déraisonnable, d’un transfert aux urgences ou en réanimation ; du respect de ses souhaits quant au lieu de sa fin de vie, etc.
  • Elles peuvent parfois anticiper ou apaiser des conflits familiaux.
  • Les professionnels de santé doivent respecter vos directives (dans le respect du cadre de la loi)

Comment écrire ses directives anticipées ?

  • En consultation avec votre médecin ou à la maison. Un modèle de document est proposé ici : lien
  • Il est important qu’elles soient facilement accessibles, elles peuvent être sauvegardées sur MonEspaceSanté.
  • Votre médecin ajouter votre déclaration de directives anticipées dans votre dossier médical.
  • A tout moment vous pouvez les modifier ou les annuler par écrit.

Comment en parler ?

Vous pouvez évoquer avec les professionnels de santé ou une personne de confiance avec des mots simples sur ce qui est important pour vous.

Par exemple :

  • vos valeurs, vos convictions ;
  • vos volontés ;
  • vos peurs, vos craintes ;
  • la façon dont vous envisagez la dépendance ;
  • les limites que vous souhaitez fixer aux actes médicaux ou traitements ;
  • votre fin de vie.

La personne de confiance

C’est une personne :

  • de votre entourage ;
  • en qui vous avez confiance ;
  • qui connait et est d’accord avec votre choix ;
  • tenue à la confidentialité ;
  • que vous désignez (et modifiez) par écrit.

Elle a plusieurs missions :

  • Quand vous êtes en bonne santé, elle peut vous accompagner et vous assister dans les décisions concernant votre santé.
  • Si vous ne pouvez plus exprimer votre volonté, l’équipe médicale la consultera en priorité pour orienter ses décisions médicales.

N’hésitez pas à en parler en consultation avec votre médecin.

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Pendant la canicule protégez vos proches fragiles ou dépendants

Pendant la canicule protégez vos proches fragiles ou dépendants

Apprenez les bons réflexes pour rester hydrater et se protéger de la chaleur avec cette affiche.

Gardez un œil sur vos proches en les appelant régulièrement. Il faut éviter l’isolement. Si vous êtes éloignés de proches fragiles, prévenez la mairie de leur ville afin qu’elles reçoivent de l’aide de bénévoles pendant une vague de chaleur. Vous pouvez vous inscrire pour être bénévole auprès de votre mairie.

Lors de votre prochaine consultation, demandez à votre médecin traitant quelles sont les précautions complémentaires à prendre : adaptation de doses ? arrêt du traitement ?

Sources : https://www.gouvernement.fr/risques/canicule

Juillet 2022

https://solidarites-sante.gouv.fr/sante-et-environnement/risques-climatiques/article/les-recommandations-pour-les-populations-en-cas-de-chaleur
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Ce que tout le monde devrait savoir sur la solution implant dentaire

Ce que tout le monde devrait savoir sur la solution implant dentaire

À la Clinique dentaire de la maison de santé, nous constatons que les implants dentaires sont une solution dont le principe est mal connu et qui peut parfois générer quelques inquiétudes notamment concernant la complexité de l’intervention et les suites post-opératoires. Vous verrez dans cet article que c’est une intervention assez simple avec très peu de suite.
Nous définirons donc ce qu’est un implant avec sa prothèse puis nous verrons comment l’implant tient dans l’os et enfin quels en sont les avantages.

Qu’est-ce qu’un implant dentaire ?

Un implant dentaire est une petite vis en titane, qui mesure entre 6 et 13 mm de long et entre 3 et 6 mm de diamètre en moyenne. Un implant se substitue à la racine de la dent. Il sert de base stable pour les couronnes, les bridges et les solutions pour les personnes qui n’ont plus de dents.
Il stabilise la nouvelle dent grâce à son ancrage, intégré dans l’os de la mâchoire.

Qu’est-ce que la prothèse sur implant ?

La couronne ou le bridge est placé sur le dessus de l’implant.
Une couronne est une prothèse qui remplace une dent absente.
Un bridge ou un pont permet de remplacer une dent absente, voire deux.

Comment l’implant tient-il dans l’os ?

Un implant a la capacité de se lier à l’os au sein duquel il est placé. C’est le phénomène « d’ostéointégration ». Ce phénomène naturel s’établit en 3 à 6 mois et dure théoriquement toute la vie.
Il permet de créer une liaison mécanique très forte entre l’implant et l’os de la mâchoire. Une fois ostéointégré, l’implant peut supporter les forces de mastication qui s’exercent sur lui.
La surface d’un implant dentaire est en fait très rugueuse à l’échelle microscopique (voir schéma ci-dessous). Les cellules de l’os de la mâchoire migrent et colonisent sa surface.
Ces cellules synthétisent progressivement un nouveau tissu osseux. Le tissu vient s’ancrer dans les anfractuosités de la surface implantaire (tissu jaune sur l’image de droite).

Pourquoi poser un implant ?

Lorsqu’il manque une ou plusieurs dents, la pose d’implant(s) permet une réhabilitation aussi bien fonctionnelle (mastication) qu’esthétique (sourire).
Un des intérêts majeurs de l’implant est qu’il permet de ne pas toucher aux autres dents. Comme c’est le cas avec d’autres solutions comme pour le bridge dento-porté.
Par ailleurs les implants peuvent permettre d’éviter le port parfois contraignant de prothèse amovible (dentier) dans le cas d’un édentement important.

L’intervention chirurgicale pour la pose d’implant

L’intervention se prépare avec votre Chirurgien-dentiste. Il ou elle vous présentera toutes les étapes de la procédure et vous donnera les informations spécifiques à votre état de santé.
Il s’agit d’un protocole chirurgical, fréquent et peu invasif. Les suites post opératoires sont quasi- asymptomatiques.
L’intervention se programme plusieurs semaines à l’avance et dure environ 2 heures. L’anesthésie est locale et il suffit de prévoir une 1/2 journée de repos après l’intervention.
En bref, la pose d’implant est une technique très fiable qui respecte les dents existantes. Parlez-en avec votre professionnel de santé qui vous conseillera sur les solutions adaptées à votre situation.

Auteur(s) Autrice(s) : Dr Julien Cassaigne, Aurélie Beille – clinique dentaire
Sources : Manuel grand public Implants Nobel Biocare.

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La « panacée du cardiologue »

La « panacée du cardiologue »

Hippocrate (www.freepng.fr)

Panacée, littéralement « remède à tout » ou encore « la Secourable » est une déesse du panthéon grec, l’une des enfants d’Asclépios. Elle était en charge de soigner les malades avec des plantes ; on la retrouve avec une de ses sœurs, Hygie, dans le serment d’Hippocrate.

Comme nom commun, elle est synonyme de la « thériaque », un célèbre contre poison ramené à Rome par Pompée. Elle sera utilisée, modifiée encore pendant les siècles suivants jusqu’au début du 20ème. Mais elle était déjà moquée par Pline l’ancien comme charlatanisme devant la quantité folle d’ingrédients et d’effets réputés sur beaucoup trop de maux pour être honnête.

C’est l’origine de cette ambivalence : l’espoir d’un remède universel face à la réalité des différentes maladies et complications d’accidents qui s’étalera jusqu’au siècle dernier et le développement de la pharmacopée moderne (catalogue des médicaments).

C’est votre manière d’agir qui est la panacée !

Pourquoi parler alors de Panacée ici ? Parce qu’il existe un élément essentiel dans la prévention et le traitement des maladies cardio-vasculaires. Ce n’est pas une formule magique, ni une pilule, encore moins une potion à base de poudre de vipère et d’autres choses étranges, c’est votre manière d’agir (“comportement”).

(pics.onemusic.tv)

Le cœur et le système cardio-vasculaire, c’est environs 100 000 battements par jour, 40 millions par an et jusqu’à 3 milliards au cours d’une vie, 5 litres de sang transportés à travers un réseau avoisinant les 100 000 km, soit 2 fois et demi le tour de la terre … pour un adulte en bonne santé.

« Un cœur gros comme ça aux dimensions astronomiques ».

Lorsque le système déraille, il fait 400 morts par jour en France. 1ère cause de mortalité pour les femmes ET les hommes de plus de 65 ans. 2ème cause de mortalité pour les hommes avant 65 ans (derrière les cancers). Et surtout 1ère cause de mortalité pour les femmes avant 65 ans (devant les cancers). (1) Le tableau est encore plus sombre lorsque l’on compte les années de vie en bonne santé perdues après une attaque, un AVC, une artérite, …

Les hormones des femmes ne les protègent pas des maladies cardio-vasculaires, il faut en finir avec cette idée. (2)

Un peu de santé publique pour comprendre le risque cardio-vasculaire

Organisation Mondiale pour la Santé (www.who.int)

On distingue plusieurs niveaux de prévention :

  • La prévention primaire : avant la survenue d’un problème, on évite l’apparition du risque, c’est toujours ce qu’il y a de mieux à faire.
  • La prévention secondaire : après un accident, on va pouvoir empêcher l’aggravation d’une lésion qui restera présente (c’est le cas pour l’arrêt du tabac) ou même réduire le risque pour de bon. Par exemple le risque d’AVC diminue mécaniquement en baissant la tension artérielle.

Un « Facteur de Risque Cardio-Vasculaire (FRCV) augmente le risque de survenue de la maladie coronarienne lorsqu’on s’y expose, et diminue le risque lorsqu’on le supprime ou l’améliore. Cette dernière caractéristique (la réciprocité) le différencie du « marqueur de risque » qui lui, ne fonctionne que dans un sens – supprimer le marqueur ne change pas le niveau de risque.

On distingue classiquement les facteurs de risques cardio-vasculaires en 2 familles :

  • Ceux que l’on ne peut pas modifier : age, sexe et hérédité biologique – celle qui est véritablement liée à vos gènes, pas aux habitudes familiales.
  • Ceux sur lesquels on peut agir : tous les autres. Les plus fréquemment cités concernent le tabagisme, l’hypercholestérolémie, l’hypertension artérielle, le diabète, l’obésité abdominale, des facteurs psychosociaux, … Ils sont plus nombreux selon les études que l’on choisira, certains auteurs en dénombrent une centaine.

Un point à retenir : les facteurs de risques ne s’additionnent pas (1+1=2), ils se potentialisent (1+1=3 !) : un peu de cholestérol avec un peu d’hypertension et une cigarette de temps en temps peuvent produire plus de dégât sur votre santé que beaucoup de cholestérol.

Pas de chance, ou plutôt si. Car si vous baissez l’exposition à quelques facteurs par un effort réduit, vous diminuez considérablement le risque cardio-vasculaire. Peu d’effort suffit pour un gain avantageux !

Un bémol cependant, les modèles (scores) actuels d’évaluation de risques basés sur les FRCV ont des failles : ils minorent l’impact de votre âge (dès que vous franchissez un seuil d’âge votre risque augmente) ; ils minorent toujours le risque pour les femmes alors que les chiffres de mortalité/morbidité indiquent le contraire : les femmes sont probablement plus exposées que les hommes au risque d’accident cardio-vasculaire ; ils ne prennent pas correctement en compte le temps d’exposition à un facteur de risque (ils considèrent par exemple que soit vous fumez, soit vous ne fumez pas, alors que la durée a un impact).

Arrêter de fumer – manger mieux et bouger plus : voilà la composition de la panacée des cardiologues

Arrêter de fumer – manger mieux et bouger plus : voilà la composition de la panacée des cardiologues. Ces trois éléments, simple, qui viendront naturellement réduire le stress et améliorer votre sommeil. Cela va réduire tous les facteurs de risques cardio-vasculaires modifiables et permettre de faire disparaître 80 % du risque des maladies cardio-vasculaires en plus d’améliorer votre qualité de vie. J’insiste sur ce chiffre, avec ces 3 éléments, 80 % du risque est supprimé.

(www.almaviva.com)

Aucun médecin, aucun pharmacien, aucun professionnel de santé ne peut le faire à votre place ; c’est votre manière d’agir (“comportement”) qui a le plus d’impact.

✔  Aujourd’hui, tous les professionnels de santé peuvent vous aider à arrêter de fumer et plusieurs substituts nicotiniques sont totalement ou partiellement pris en charge (si vous avez eu la mauvaise idée de commencer, il n’est jamais trop tard pour arrêter). (3)

✔  Manger mieux c’est manger varié et sans excès (ni trop – ni trop peu). (4)

✔  Bouger plus, c’est une heure tous les jours pour les enfants (80 % ne le font pas) et idéalement 30 minutes tous les jours pour les adultes. (5)

Ces mesures ne remplacent pas un traitement qui aurait été prescrit par un professionnel de santé, elles sont le socle de votre prise en charge sur lequel peuvent venir s’ajouter les effets de vos traitements.

Pour aller plus loin, comme chaque année le 29 septembre avait lieu la journée internationale du cœur. A cette occasion, la fédération française de cardiologie organisait du 20 au 29 Septembre les semaines du cœur, un peu partout en France. (6)

Auteur : J. Schenker – Infirmier Délégué à la Santé Publique – Asalée

Sources et références :

  1. BEH du 12 Novembre 2019 – https://www.santepubliquefrance.fr/docs/bulletin-epidemiologique-hebdomadaire-12-novembre-2019-n-29-30-surveillance-de-la-mortalite-par-cause-medicale-en-france-les-dernieres-evolutions
  2. https://presse.inserm.fr/oestrogenes-et-risques-cardiovasculaires-chez-les-femmes-menopausees/1492
  3. https://www.tabac-info-service.fr/
  4. https://www.mangerbouger.fr/Manger-mieux
  5. https://www.mangerbouger.fr/Bouger-plus
  6. https://fedecardio.org/nous-connaitre/semaine-du-coeur-2021/
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Rentrée & certificats médicaux

Rentrée et certificats médicaux

Source : piqsels.com

La rentrée est traditionnellement la période où de multiples demandes de certificats médicaux viennent remplir les salles d’attentes des médecins, pourtant certains ne sont pas nécessaires ! Faisons le point sur ce qui peut vous être demandé et comment y répondre :

Le certificat médical de non-contre indication à la pratique sportive

. remplacé par un questionnaire de santé pour les mineurs

“Le décret n° 2021-564 du 7 mai 2021 prévoit qu’il n’est désormais plus nécessaire, pour les mineurs, de produire un certificat médical pour l’obtention ou le renouvellement d’une licence dans une fédération sportive ou pour l’inscription à une compétition sportive organisée par une fédération. La production d’un tel certificat demeure toutefois lorsque les réponses au questionnaire de santé du mineur conduisent à un examen médical, mais également pour les disciplines à contraintes particulières. (*Alpinisme, plongée subaquatique, spéléologie, disciplines sportives pratiquées en compétition, pour lesquelles le combat peut prendre fin par K-O, disciplines sportives comportant l’utilisation d’armes à feu ou à air comprimé, disciplines sportives pratiquées en compétition, comportant l’utilisation de véhicules terrestres à moteur, à l’exception du modélisme automobile radioguidé, disciplines sportives aéronautiques pratiquées en compétition, à l’exception de l’aéromodélisme, parachutisme, rugby à XV, rugby à XIII et rugby à VII.)”

Retrouvez davantage d’informations sur le site de votre fédération sportive (s’il a bien été mis à jour !), et sur le site du gouvernement : https://sports.gouv.fr/accueil-du-site/actualites/article/le-certificat-medical-de-non-contre-indication-a-la-pratique-sportive-remplace

. pas toujours indispensable pour les adultes

Concernant les adultes, pour les licences compétition et loisir, la présentation d’un certificat médical d’absence de contre-indication n’est plus exigée que tous les trois ans, c’est-à-dire lors d’un renouvellement de licence sur trois, en l’absence de modification notable de l’état de santé attestée par un questionnaire rempli par intéressé (QS-SPORT), sauf pour les disciplines à contraintes particulières. (*Alpinisme, plongée subaquatique, spéléologie, disciplines sportives pratiquées en compétition, pour lesquelles le combat peut prendre fin par K-O, disciplines sportives comportant l’utilisation d’armes à feu ou à air comprimé, disciplines sportives pratiquées en compétition, comportant l’utilisation de véhicules terrestres à moteur, à l’exception du modélisme automobile radioguidé, disciplines sportives aéronautiques pratiquées en compétition, à l’exception de l’aéromodélisme, parachutisme, rugby à XV, rugby à XIII et rugby à VII.)”

→ Retrouvez ici tous les cas de figure : https://www.service-public.fr/simulateur/calcul/certificatMedical

Le recours au certificat médical ne devrait être réservé qu’aux seuls cas prévus par les textes

“Le certificat médical ne se justifie que s’il a une raison médicale. il n’est obligatoire que si un texte législatif ou réglementaire l’exige. Dans de nombreux autres cas, il n’est pas nécessaire. Réduire le nombre de certificats médicaux, c’est laisser du temps au médecin pour soigner ses patients.” Vous trouverez sur le lien suivant un document officiel synthétisant les différents cas de figures, et qui peut être remis à votre interlocuteur : https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/331_annexe_certifs_medicaux.pdf

Par exemple les médecins sont fréquemment sollicités pour remplir et signer un document concernant l’obligation vaccinale des enfants accueillis à l’école. Nous vous rappelons que lorsqu’il est dûment rempli, le carnet de santé fait office de certificat médical et qu’il est donc inutile de remplir un document supplémentaire. Ces éléments ont bien été rappelés par le Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins lors de l’instauration de l’obligation vaccinale : “s’agissant d’un certificat de vaccination, nous vous confirmons qu’il nous apparaît tout à fait inutile étant donné la possibilité de vérifier que l’enfant est à jour de ses vaccins avec la simple production du carnet de santé, ce qui est d’ailleurs prévu par l’article R.3111-8-1 du code de la santé publique.

Autre exemple, concernant la dispensation de médicaments, “dans le cas d’un médicament prescrit, lorsque son mode de prise ne présente pas de difficultés particulières ni de nécessité d’apprentissage et lorsque le médecin n’a pas prescrit l’intervention d’un auxiliaire médical, l’aide à la prise du médicament est considérée comme un acte de la vie courante. Ainsi, l’autorisation des parents, accompagnée de l’ordonnance médicale prescrivant le traitement, suffit à permettre aux assistantes maternelles d’administrer les médicaments requis aux enfants qu’elles gardent.
Article L. 4161-1 du Code de la santé publique ; avis du Conseil d’état du 9 mars 1999 ; circulaire DGs/Ps3/DAs n° 99-320 du 4 juin 1999 relative à la distribution de médicaments ; décret n°2021-1131 du 30 août 2021.

Bien entendu votre médecin reste disponible pour répondre à vos demandes en cas de difficultés.

Source : https://www.flickr.com/photos/saneboy/3617855124

Auteur : Yohann Vergès, médecin généraliste

Sources : https://sports.gouv.fr

https://solidarites-sante.gouv.fr

https://www.conseil-national.medecin.fr/

Date : 7 septembre 2021

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Partage d’information sur la vaccination contre le COVID

Partage d’information sur la vaccination contre le COVID

Le 26 janvier 2021, une réunion sur la vaccination contre la COVID-19 a été préparée par Dr Ronan RUMEAU et Dr Bastien JEUDY-BROSSET. Cette réunion a été organisée pour répondre aux questions à propos de ce vaccin. Etaient présents des professionnels de santé de la maison de santé et des établissements de santé de Rieux-Volvestre.

Pour se faire vacciner contre la COVID-19, il ne faut pas avoir été vacciné par tout type de vaccin (dont la grippe) trois semaines minimum avant la vaccination contre la COVID. De plus, en cas de contamination à la COVID-19, il est fortement conseillé d’attendre 3 mois avant de se faire vacciner. Cette préconisation est aussi applicable en cas de contamination entre les deux doses du vaccin (avant de recommencer le processus complet).

Il existe de nombreux types de vaccins différents

  • Le virus vivant atténué (ex: vaccin varicelle)
  • Le virus vivant inactivé (ex: hépatite a)
  • Le vaccin à vecteur viral répliquant (ex: ébola)
  • Le vaccin à vecteur viral non répliquant (ex: astrazeneca)
  • Le vaccin à sous unité protéique (ex: Hépatite B, Coqueluche)
  • Le vaccin à particules pseudo virales (ex: Papillomavirus)
  • Le vaccin à ADN
  • Et le vaccin à ARN Messager

Avant qu’un vaccin puisse être mis en vente, il existe 4 phases d’essai clinique (comme pour tout médicament) :
Phase 1 : Cerner la toxicité de traitement Phase 2 : Démonter l’efficacité
Phase 3 : Comparer l’efficacité au Placebo ou à un traitement de référence
Phase 4 : Suivi post Autorisation de Mise sur le Marché
(AMM)

Le vaccin est plus efficace chez les moins de 50 ans car leur système immunitaire est plus efficace.

Exemple de l’efficacité du vaccin :
• Sur 10 000 personnes contaminées par la COVID (sans vaccin) :

  • 270 vont mourir
  • 800 seront en réanimation
  • 1400 auront de forts symptômes
  • Et les autres auront juste de petits symptômes ou seront asymptomatiques.

• Sur 10 000 personnes contaminées par la COVID (avec vaccin) :

  • 13 vont mourir
  • 40 seront en réanimation
  • 70 auront de forts symptômes
  • et les autres auront juste de petits symptômes ou seront asymptomatiques.

Cette réunion confirme donc le fait qui faille se faire vacciner, pour sortir de cette crise sanitaire inédite.

Autrice : Marine Albert, stagiaire

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Lombalgie aiguë, l’activité c’est la clé !

Lombalgie aiguë, l’activité c’est la clé !

84% des Français auront au moins une fois mal au dos au cours de leurs vie. Ce chiffre important peut être néanmoins diminué en suivant des recommandations simples de prévention.
Les professionnels de la maison de santé, en première ligne sur cette thématique de santé publique majeure tant du point de vue économique que social, se mobilisent pour vous apporter des solutions préventive et curatives simples à mettre en place au quotidien.

Qu’appelle t’on la lombalgie commune?

C’est une douleur aiguë caractéristique de la région lombaire située au bas du dos, elle est autrement appelée « lumbago ». Cette douleur peut être accompagné par une sensation de blocage et de perte de mobilité. Les causes de cette pathologie sont multiples prévisible ou non : mauvaise posture, port de charge démesurée, sédentarité, gestes anodins du quotidiens…
La lombalgie aiguë est une pathologie invalidante mais non grave, son évolution est normalement favorable en moins de 6 semaines. Sa cause principale est mécanique, elle est dû à des lésions musculaires, ligamentaire et tendineuses du système de soutient et de fonctionnement de la colonne vertébrale.

En l’absence signes suivants, la lombalgie aiguë est une pathologie invalidante mais non grave.

Les signes de gravité peuvent-être : douleur au repos et en particulier la nuit ; incontinence ; problème de motricité au niveau des jambes ; fourmillements, engourdissements au niveau du pubis ou du périnée ; traumatisme important (tel une chute de hauteur) ; perte de poids inexpliquée ; antécédent de cancer ; usage de drogue intraveineuse ; usage prolongé de corticoïdes ; déformation importante de la colonne ; douleur thoracique ; vous avez moins de 20 ans ou plus de 55 ans ans ; fièvre ; grande fatigue.
Auxquels cas, parlez-en à votre professionnel de santé.

LE SAVIEZ VOUS ? Le repos est le traitement adapté en cas de lombalgie aiguë ? FAUX !

Selon une étude menée par l’Assurance Maladie en 2018, 45% des Français sont d’accord avec l’affirmation « le meilleur remède contre la lombalgie est le repos », ils étaient 68% en 2017. Cette amélioration significative est notamment dû à la diffusion de campagne de prévention télévisé visant à promouvoir les bons gestes au quotidien.

Maintenant, à vous d’agir !

Pour réduire l’impact de la lombalgie dans votre vie, il vous faut pratiquer une activité physique régulière adaptée à votre condition physique. Elle doit inclure des exercices de renforcement musculaire, d’étirement pour la mobilité et des exercices fonctionnels comme la marche, le jardinage ou tout autre activité selon vos préférences.
Il est également nécessaire de suivre une alimentation saine et équilibré, le surpoids étant un facteur de risque aggravant dans la lombalgie aiguë. Vous retrouverez des conseils sur le site www.mangerbouger.fr.
Toute augmentation de vos activités physiques quotidiennes ont un impact positif sur votre santé globale et notamment sur la lombalgie.


Comment bouger quand j’ai mal ? Source : https ://ameli.fr

Prévenir, mieux que guérir

Pour prévenir le risque de récidive d’une lombalgie aiguë, poursuivez vos activités physiques. Au travail et dans les activités de la vie quotidienne adoptez les bonnes postures pour protéger votre dos, que ce soient lors d’une simple manutention ou lors d’une activité plus complexe.
Pour plus d’accompagnement n’hésitez pas à vous adresser à votre professionnel de santé.

Besoin de motivation ?

Vous pouvez télécharger l’application Activ’dos, développée par l’Assurance Maladie. Cette application vous permet de tester vos connaissances sur votre dos, elle vous propose également des mises en situation dans les gestes et activités de la vie quotidienne ainsi que des exercices de renforcement musculaire et d’étirement pour prendre soins de votre dos.

Sources :
www.has-sante.fr
www.ameli.fr
www.inrs.fr

Auteur et autrice : Vincent Santa-Cruz et Clothilde Segré