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Éducation thérapeutique diabète type 2 en 2022

Éducation thérapeutique diabète T2 en 2022

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Ateliers pour préparer son parcours de grossesse en 2022

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Groupe de parole “parler le cancer” en 2022

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Groupes de parole « Parler le cancer »

Les groupes de parole « Parler le cancer »

Historique

En 2019, les premiers groupes de parole sur la thématique du cancer du sein voient le jour à la Maison de Santé Pluriprofessionnelle (MSP) avec Eliane Soucasse-Piquemal. C’est en tant que sophrologue au sein de la MSP et de patiente experte, qu’elle a pu accompagner pendant un an une dizaine de femmes ayant (eu) un cancer du sein. En 2020, elle est rejointe par Marie Lamarque, psychologue à la MSP, pour la coanimation de ce projet.

Le groupe « Parler le cancer du sein » accueille des femmes de tout âge, du moment de l’annonce du cancer à l’après. De 2019 à 2021, aucune thématique n’a été fixée préalablement, laissant libre court aux émotions, aux envies et aux besoins de chacune en toute spontanéité.

En 2022, les groupes de parole évoluent

Tout d’abord, nous avons décidé de rendre accessible les groupes à tout type de cancer, aux femmes et aux hommes qui désirent partager leurs expériences respectives avec d’autres personnes qui ont vécu la même chose.

Ensuite, pour pouvoir accompagner au mieux les participants, nous proposons aussi de poser en avance des thématiques à chacune de nos rencontres. Thématiques qui sont revenues de manière récurrente dans nos nombreux échanges passés et qui, selon nous, nécessiteraient d’être approfondies.

Par conséquent, 5 dates ont donc été fixées en 2022 :

  • Mercredi 20 avril 2022 – La peur du cancer – compte rendu
  • Mercredi 22 juin – La douleur – compte rendu
  • Mercredi 7 septembre – Acceptation du cancer – compte rendu
  • Mercredi 26 octobre – Le thème du rapport au corps a été finalement modifié pour s’inscrire dans le programme Octobre Rose de Rieux-Volvestre. Le groupe était ouvert à tout public – compte rendu
  • Mercredi 21 décembre – La place de l’entourage
  • Mercredi 22 février – Le sens du cancer dans la vie d’après

Comment et quand participer ?

Quel que soit votre cancer et le moment où vous en êtes de votre parcours, les groupes de parole vous sont consacrés. Ils ont lieu tous les deux mois, les mercredis de 18h30 à 20h. Pour pouvoir les intégrer il suffit simplement de s’inscrire par SMS au 06.87.64.26.32 en indiquant votre nom, prénom et numéro de téléphone.

La Forms parle de notre projet : www.forms-etc.fr/actualites/de-lannonce-lapres-elles-parlent-le-cancer

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Le partage d’informations entre les professionnels de la maison de santé

Le partage d’informations entre les professionnels de la maison de santé

Dans le cadre de leur activité, les professionnel·les de la maison de santé de Rieux-Volvestre sont amené·es à recueillir et à conserver des informations vous concernant dans un dossier informatisé. Ce dossier permet :

  • d’assurer votre suivi médical ;
  • de vous garantir la prise en charge la plus adaptée à votre état de santé ;
  • de vous assurer un meilleur suivi et un accompagnement optimal.

Pour cela, les professionnel·les de la maison de santé s’appuient d’un système d’information partagé sécurisé : Weda, agréé ASIP santé niveau 2.

Cela veut dire que :

Les professionnels de santé de la maison de santé peuvent saisir, dans le même dossier, des informations médicales vous concernant et qu’ils·elles recueillent. Par exemple :

. Votre médecin traitant, les autres médecins de la maison de santé ou un·e médecin remplaçant peuvent saisir les comptes rendus de consultation, vos antécédents médicaux ; intégrer des courriers d’hospitalisation et de spécialistes ainsi que des résultats d’examens et d’analyses.

. Votre infirmier·ère peut saisir sur votre dossier le vaccin qu’il·elle vient de réaliser ou une observation sur l’évolution de votre état de santé.

. Votre sage-femme peut saisir le compte rendu de sa consultation, intégrer les résultats d’examens et transmettre à votre médecin une évolution de votre état de santé.

. Vos masso-kinésithérapeutes peuvent intégrer les bilans de rééducation et observations quant à l’évolution de votre état de santé.

. Vos chirurgiens-dentistes peuvent enregistrer les résultats d’examen qu’il·elle réalisent, saisir ses prescriptions et transmettre à votre médecin une observation.

. Votre pédicure-podologue peut suivre l’évolution de votre diabète, consulter vos comptes-rendus d’imagerie ou encore communiquer à votre médecin via le logiciel partagé le traitement dispensé

. Votre orthophoniste peut partager les bilans réalisés ainsi que les mesures d’ajustements préconisés.

. Votre ergothérapeute peut partager les bilans réalisés ainsi que des observations lors de votre prise en charge.

. Votre infirmier de santé publique Asalée peut saisir ses suivis et recommandations d’éducation thérapeutique.

. Votre psychologue peuvent noter la date du début de votre suivi ou des informations que vous avez accepté formellement qu’elles partagent.

. Votre travailleuse sociale de la microstructure addictologie peut noter des informations sur votre situation ou vos projets.

Cela veut également dire que :

Chaque professionnel·le de la maison de santé peut consulter les informations nécessaires à votre prise en charge que les autres professionnel·les ont noté : comptes-rendus de vos consultations médicales, paramédicales, hospitalisation, examens et analyses.

Sur votre demande, une information peut n’être rendue accessible que pour le professionnel qui la saisit, ou qu’à certains professionnels définis.

L’équipe peut discuter d’une situation de santé complexe vous concernant en réunion de concertation pluriprofessionnelle

Tous les professionnel·les de la maison de santé sont tenus au secret médical ou professionnel.
La Loi Santé du 26 janvier 2016 autorise ce partage au sein d’une équipe de soins et considère qu’en l’absence d’indication contraire votre accord est tacite.
Tous·tes les professionnel·les de la maison de santé pourront avoir accès à vos données, seuls ceux qui vous prennent en charge accèdent à votre dossier. Avec votre consentement, des informations pourront être transmises à d’autres professionnel·les hors de la maison de santé, vous accompagnant.

Si vous n’êtes pas d’accord, vous avez le droit de le faire savoir. Vous pouvez accéder aux informations figurant dans votre dossier. Vous disposez, sous certaines conditions, d’un droit de rectification, d’effacement de ces informations, ou du droit de vous opposer ou de limiter leur utilisation.
N’hésitez pas à en faire part aux professionnel·les vous accompagnant et qui sont le mieux à même de recueillir votre décision. Votre refus peut avoir des conséquences sur votre suivi médical et nous sommes compétent·es pour vous éclairer à ce sujet.

Votre dossier médical est conservé en principe pour une durée de 20 ans à compter de la date de votre dernière consultation, par référence aux dispositions de l’article R. 1112-7 du code de la santé publique applicable. Votre dossier est hébergé sur les serveurs ZAYO FRANCE. Ce dernier est agréé HADS par le Ministère des Affaires Sociales, de la Santé et des Droits des Femmes pour « l’hébergement de données de santé à caractère personnel », qui dispose d’une certification délivrée en application des dispositions de l’article L1111-8 du code de la santé publique. L’ensemble des professionnel·les de la maison de santé se porte garant de la confidentialité de vos données.

Pour toute question concernant la gestion de vos données de santé au sein de la MSP, vous pouvez utiliser le formulaire de contact du site internet. Pour toute question relative à la protection de vos données ou pour exercer vos droits, vous pouvez vous adresser directement à votre professionnel de santé. En cas de difficultés, vous pouvez également saisir la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) d’une réclamation. »

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Harcèlement scolaire : et si on en parlait ?

Harcèlement scolaire : et si on en parlait ?

Au cours de ces dernières années, le harcèlement scolaire ne cesse d’augmenter. Pour autant, en parler reste souvent difficile pour les victimes.
Cet article a pour vocation d’expliquer :

  • ce qu’est le harcèlement scolaire ;
  • surtout d’en repérer les conséquences et les risques afin d’aider les jeunes, les familles, les enseignants et les professionnels de santé à mieux l’appréhender.

Qu’est ce que le harcèlement ?

Selon le ministère de l’éducation nationale, de la jeunesse et du sport, le harcèlement scolaire se définit comme : « une violence répétée qui peut être verbale, physique ou psychologique. Cette violence se retrouve aussi au sein de l’école : elle est le fait d’un ou de plusieurs élèves à l’encontre d’une victime qui ne peut se défendre. Lorsqu’un enfant ou un adolescent est insulté, menacé, battu, bousculé ou reçoit des messages injurieux à répétition, on parle donc de harcèlement ».

Source : « le harcèlement scolaire, c’est quoi ? » Extrait du magazine 1jour1actu N°90. 2015

Le harcèlement scolaire touche aujourd’hui en France 1 enfant sur 10. Il peut s’agir d’insultes, de vol, de surnoms méchants, de bousculades, de mise à l’écart…
La montée en puissance des réseaux sociaux modifie les modes de harcèlement scolaire faisant apparaître, notamment, le cyberharcèlement. De ce fait, le harcèlement se poursuit au-delà de la cour de récréation pour certains jeunes. Le #Anti2010 en est le parfait exemple.

Selon Nicole Catheline (2020) dans son article « Prévenir le harcèlement en milieux scolaire, un enjeu de santé mentale » les conséquences du cyberharcèlement « sont globalement identiques sur le fond, mais infiniment plus rapides dans leurs manifestations et parfois plus radicalement délétères ».
Les enfants victimes de harcèlement n’osent parfois pas en parler dans la mesure où ils peuvent éprouver une honte qui les amène à se replier sur eux. Certains pensent même être responsables de ce qu’il leur arrive. Ce qui ne les incite pas, de fait, à parler.
Alors comment aider un jeune qui ne parvient pas à exprimer son statut de victime ?

Risque du harcèlement scolaire

Un certain nombre de conséquences au harcèlement apparaît dans la littérature comme pouvant être des indicateurs dans son dépistage.
Tout d’abord, on peut observer une altération des fonctions cognitives en termes de mémoire, d’acquisition et de concentration. Par exemple, un enfant jusque là « bon élève » ou sans problème apparent, peut se révéler avoir des difficultés alors que rien ne semble avoir changé.

  • On observe aussi une perte de l’estime de soi et de confiance en soi avec des jeunes pouvant se dévaloriser davantage.
  • Un absentéisme peut également se développer, de la même manière qu’un désinvestissement scolaire et une baisse des résultats, allant parfois jusqu’à une déscolarisation partielle ou totale. Des phobies scolaires et sociales peuvent alors apparaître.
  • Sur un plan somatique, des maux de ventre, de tête, des vomissements, des insomnies, des troubles alimentaires peuvent être des signaux alertant la famille et le corps enseignant et/ou médical.

Le harcèlement scolaire, s’il n’est pas repéré et accompagné, peut avoir d’importantes incidences sur le jeune où l’on estime qu’un adolescent harcelé à l’école, à quatre fois plus de risques d’avoir des idées suicidaires qu’un autre jeune (Dan Olweus, 1999). Un état dépressif peut également être repéré à l’âge adulte ainsi qu’une tendance à la consommation de drogue et d’alcool plus élevée des suites du harcèlement scolaire.
Mais alors, que faire lorsque l’un de nos proches, élèves ou patients, est victime de harcèlement scolaire ?

Que faire ?

Face au harcèlement scolaire, un certain nombre de campagne de prévention et de sensibilisation voit le jour comme celle intitulée « Non au harcèlement » : www.nonauharcelement.education.gouv.fr ; au même titre que des associations, des forums, des articles en sciences humaines, faisant de ce sujet une actualité.

Le 5 novembre, c’est la Journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire

La campagne de 2017 de prévention contre le harcèlement scolaire prône le slogan :

« Le harcèlement, pour l’arrêter, il faut en parler »

Accompagner les jeunes enfants ou adolescents, qu’ils soient victimes, témoins ou auteurs de harcèlement, à parler est primordial.
Pour cela, il existe des numéros verts pour aider les victimes, les familles et les professionnels.

En parler, aux enseignants et/ou aux professionnels de santé en qui l’on a confiance est également essentiel et déterminant dans la prise en charge. Parce qu’une fois dénoncé, les jeunes enfants ou adolescents doivent être accompagnés. La parole une fois déliée doit amener une considération du mal être vécu par les victimes mais aussi des agresseurs.
Par ailleurs, des sites Internet proposent d’importantes ressources diverses et variées pour accompagner et faciliter l’expression du harcèlement.

Ne pas rester seul face au harcèlement scolaire est important. Si vous êtes victimes, témoins ou auteurs parlez en.
Les professionnels de la maison de santé sont aussi là pour recueillir vos témoignages.

Autrice : Marie Lamarque, psychologue.

Sources :

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Ce que tout le monde devrait savoir sur la solution implant dentaire

Ce que tout le monde devrait savoir sur la solution implant dentaire

À la Clinique dentaire de la maison de santé, nous constatons que les implants dentaires sont une solution dont le principe est mal connu et qui peut parfois générer quelques inquiétudes notamment concernant la complexité de l’intervention et les suites post-opératoires. Vous verrez dans cet article que c’est une intervention assez simple avec très peu de suite.
Nous définirons donc ce qu’est un implant avec sa prothèse puis nous verrons comment l’implant tient dans l’os et enfin quels en sont les avantages.

Qu’est-ce qu’un implant dentaire ?

Un implant dentaire est une petite vis en titane, qui mesure entre 6 et 13 mm de long et entre 3 et 6 mm de diamètre en moyenne. Un implant se substitue à la racine de la dent. Il sert de base stable pour les couronnes, les bridges et les solutions pour les personnes qui n’ont plus de dents.
Il stabilise la nouvelle dent grâce à son ancrage, intégré dans l’os de la mâchoire.

Qu’est-ce que la prothèse sur implant ?

La couronne ou le bridge est placé sur le dessus de l’implant.
Une couronne est une prothèse qui remplace une dent absente.
Un bridge ou un pont permet de remplacer une dent absente, voire deux.

Comment l’implant tient-il dans l’os ?

Un implant a la capacité de se lier à l’os au sein duquel il est placé. C’est le phénomène « d’ostéointégration ». Ce phénomène naturel s’établit en 3 à 6 mois et dure théoriquement toute la vie.
Il permet de créer une liaison mécanique très forte entre l’implant et l’os de la mâchoire. Une fois ostéointégré, l’implant peut supporter les forces de mastication qui s’exercent sur lui.
La surface d’un implant dentaire est en fait très rugueuse à l’échelle microscopique (voir schéma ci-dessous). Les cellules de l’os de la mâchoire migrent et colonisent sa surface.
Ces cellules synthétisent progressivement un nouveau tissu osseux. Le tissu vient s’ancrer dans les anfractuosités de la surface implantaire (tissu jaune sur l’image de droite).

Pourquoi poser un implant ?

Lorsqu’il manque une ou plusieurs dents, la pose d’implant(s) permet une réhabilitation aussi bien fonctionnelle (mastication) qu’esthétique (sourire).
Un des intérêts majeurs de l’implant est qu’il permet de ne pas toucher aux autres dents. Comme c’est le cas avec d’autres solutions comme pour le bridge dento-porté.
Par ailleurs les implants peuvent permettre d’éviter le port parfois contraignant de prothèse amovible (dentier) dans le cas d’un édentement important.

L’intervention chirurgicale pour la pose d’implant

L’intervention se prépare avec votre Chirurgien-dentiste. Il ou elle vous présentera toutes les étapes de la procédure et vous donnera les informations spécifiques à votre état de santé.
Il s’agit d’un protocole chirurgical, fréquent et peu invasif. Les suites post opératoires sont quasi- asymptomatiques.
L’intervention se programme plusieurs semaines à l’avance et dure environ 2 heures. L’anesthésie est locale et il suffit de prévoir une 1/2 journée de repos après l’intervention.
En bref, la pose d’implant est une technique très fiable qui respecte les dents existantes. Parlez-en avec votre professionnel de santé qui vous conseillera sur les solutions adaptées à votre situation.

Auteur(s) Autrice(s) : Dr Julien Cassaigne, Aurélie Beille – clinique dentaire
Sources : Manuel grand public Implants Nobel Biocare.

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La « panacée du cardiologue »

La « panacée du cardiologue »

Hippocrate (www.freepng.fr)

Panacée, littéralement « remède à tout » ou encore « la Secourable » est une déesse du panthéon grec, l’une des enfants d’Asclépios. Elle était en charge de soigner les malades avec des plantes ; on la retrouve avec une de ses sœurs, Hygie, dans le serment d’Hippocrate.

Comme nom commun, elle est synonyme de la « thériaque », un célèbre contre poison ramené à Rome par Pompée. Elle sera utilisée, modifiée encore pendant les siècles suivants jusqu’au début du 20ème. Mais elle était déjà moquée par Pline l’ancien comme charlatanisme devant la quantité folle d’ingrédients et d’effets réputés sur beaucoup trop de maux pour être honnête.

C’est l’origine de cette ambivalence : l’espoir d’un remède universel face à la réalité des différentes maladies et complications d’accidents qui s’étalera jusqu’au siècle dernier et le développement de la pharmacopée moderne (catalogue des médicaments).

C’est votre manière d’agir qui est la panacée !

Pourquoi parler alors de Panacée ici ? Parce qu’il existe un élément essentiel dans la prévention et le traitement des maladies cardio-vasculaires. Ce n’est pas une formule magique, ni une pilule, encore moins une potion à base de poudre de vipère et d’autres choses étranges, c’est votre manière d’agir (“comportement”).

(pics.onemusic.tv)

Le cœur et le système cardio-vasculaire, c’est environs 100 000 battements par jour, 40 millions par an et jusqu’à 3 milliards au cours d’une vie, 5 litres de sang transportés à travers un réseau avoisinant les 100 000 km, soit 2 fois et demi le tour de la terre … pour un adulte en bonne santé.

« Un cœur gros comme ça aux dimensions astronomiques ».

Lorsque le système déraille, il fait 400 morts par jour en France. 1ère cause de mortalité pour les femmes ET les hommes de plus de 65 ans. 2ème cause de mortalité pour les hommes avant 65 ans (derrière les cancers). Et surtout 1ère cause de mortalité pour les femmes avant 65 ans (devant les cancers). (1) Le tableau est encore plus sombre lorsque l’on compte les années de vie en bonne santé perdues après une attaque, un AVC, une artérite, …

Les hormones des femmes ne les protègent pas des maladies cardio-vasculaires, il faut en finir avec cette idée. (2)

Un peu de santé publique pour comprendre le risque cardio-vasculaire

Organisation Mondiale pour la Santé (www.who.int)

On distingue plusieurs niveaux de prévention :

  • La prévention primaire : avant la survenue d’un problème, on évite l’apparition du risque, c’est toujours ce qu’il y a de mieux à faire.
  • La prévention secondaire : après un accident, on va pouvoir empêcher l’aggravation d’une lésion qui restera présente (c’est le cas pour l’arrêt du tabac) ou même réduire le risque pour de bon. Par exemple le risque d’AVC diminue mécaniquement en baissant la tension artérielle.

Un « Facteur de Risque Cardio-Vasculaire (FRCV) augmente le risque de survenue de la maladie coronarienne lorsqu’on s’y expose, et diminue le risque lorsqu’on le supprime ou l’améliore. Cette dernière caractéristique (la réciprocité) le différencie du « marqueur de risque » qui lui, ne fonctionne que dans un sens – supprimer le marqueur ne change pas le niveau de risque.

On distingue classiquement les facteurs de risques cardio-vasculaires en 2 familles :

  • Ceux que l’on ne peut pas modifier : age, sexe et hérédité biologique – celle qui est véritablement liée à vos gènes, pas aux habitudes familiales.
  • Ceux sur lesquels on peut agir : tous les autres. Les plus fréquemment cités concernent le tabagisme, l’hypercholestérolémie, l’hypertension artérielle, le diabète, l’obésité abdominale, des facteurs psychosociaux, … Ils sont plus nombreux selon les études que l’on choisira, certains auteurs en dénombrent une centaine.

Un point à retenir : les facteurs de risques ne s’additionnent pas (1+1=2), ils se potentialisent (1+1=3 !) : un peu de cholestérol avec un peu d’hypertension et une cigarette de temps en temps peuvent produire plus de dégât sur votre santé que beaucoup de cholestérol.

Pas de chance, ou plutôt si. Car si vous baissez l’exposition à quelques facteurs par un effort réduit, vous diminuez considérablement le risque cardio-vasculaire. Peu d’effort suffit pour un gain avantageux !

Un bémol cependant, les modèles (scores) actuels d’évaluation de risques basés sur les FRCV ont des failles : ils minorent l’impact de votre âge (dès que vous franchissez un seuil d’âge votre risque augmente) ; ils minorent toujours le risque pour les femmes alors que les chiffres de mortalité/morbidité indiquent le contraire : les femmes sont probablement plus exposées que les hommes au risque d’accident cardio-vasculaire ; ils ne prennent pas correctement en compte le temps d’exposition à un facteur de risque (ils considèrent par exemple que soit vous fumez, soit vous ne fumez pas, alors que la durée a un impact).

Arrêter de fumer – manger mieux et bouger plus : voilà la composition de la panacée des cardiologues

Arrêter de fumer – manger mieux et bouger plus : voilà la composition de la panacée des cardiologues. Ces trois éléments, simple, qui viendront naturellement réduire le stress et améliorer votre sommeil. Cela va réduire tous les facteurs de risques cardio-vasculaires modifiables et permettre de faire disparaître 80 % du risque des maladies cardio-vasculaires en plus d’améliorer votre qualité de vie. J’insiste sur ce chiffre, avec ces 3 éléments, 80 % du risque est supprimé.

(www.almaviva.com)

Aucun médecin, aucun pharmacien, aucun professionnel de santé ne peut le faire à votre place ; c’est votre manière d’agir (“comportement”) qui a le plus d’impact.

✔  Aujourd’hui, tous les professionnels de santé peuvent vous aider à arrêter de fumer et plusieurs substituts nicotiniques sont totalement ou partiellement pris en charge (si vous avez eu la mauvaise idée de commencer, il n’est jamais trop tard pour arrêter). (3)

✔  Manger mieux c’est manger varié et sans excès (ni trop – ni trop peu). (4)

✔  Bouger plus, c’est une heure tous les jours pour les enfants (80 % ne le font pas) et idéalement 30 minutes tous les jours pour les adultes. (5)

Ces mesures ne remplacent pas un traitement qui aurait été prescrit par un professionnel de santé, elles sont le socle de votre prise en charge sur lequel peuvent venir s’ajouter les effets de vos traitements.

Pour aller plus loin, comme chaque année le 29 septembre avait lieu la journée internationale du cœur. A cette occasion, la fédération française de cardiologie organisait du 20 au 29 Septembre les semaines du cœur, un peu partout en France. (6)

Auteur : J. Schenker – Infirmier Délégué à la Santé Publique – Asalée

Sources et références :

  1. BEH du 12 Novembre 2019 – https://www.santepubliquefrance.fr/docs/bulletin-epidemiologique-hebdomadaire-12-novembre-2019-n-29-30-surveillance-de-la-mortalite-par-cause-medicale-en-france-les-dernieres-evolutions
  2. https://presse.inserm.fr/oestrogenes-et-risques-cardiovasculaires-chez-les-femmes-menopausees/1492
  3. https://www.tabac-info-service.fr/
  4. https://www.mangerbouger.fr/Manger-mieux
  5. https://www.mangerbouger.fr/Bouger-plus
  6. https://fedecardio.org/nous-connaitre/semaine-du-coeur-2021/
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Tout savoir sur le développement sensori-moteur de l’enfant

Tout savoir sur le développement sensori-moteur de l’enfant

Depuis 2019, la maison de santé de Rieux-Volvestre propose des ateliers pour les futurs ou jeunes parents sur le développement de l’enfant : les ateliers Stimul’Ergo. Ces ateliers ont pour but d’informer les parents et de donner des conseils pratiques pour l’accueillir, l’accompagner et le stimuler.

Source : www.freepik.com

Le développement d’un enfant a 5 caractéristiques, il :

  • Suit un ordre prévisible ;
  • Va du plus simple au plus complexe ;
  • Est cumulatif : chaque étape s’ajoute à la précédente ;
  • A son propre rythme : il est individualisé à chaque enfant ;
  • N’est pas linéaire : il se fait par paliers plus ou moins longs.

Le développement du tout petit peut se classer en 5 domaines :

  • La motricité globale et fine ;
  • Le cognitif ;
  • Le langage ;
  • L’affectif ;
  • Les habilités sociales.

Le développement moteur se déroule en 3 grandes étapes :

A la naissance, la motricité de l’enfant est dite involontaire, réflexe. Le bébé est hypertonique, « enroulé ». Au bout de quelques semaines, il va se « détendre » et la motricité volontaire se met en place de façon progressive.


D’abord le bébé fait connaissance avec son corps sans se déplacer : contrôle des mouvements de sa tête, s’enroule, touche ses pieds, se positionne sur un côté et l’autre. à plat ventre, il redresse sa tête.

Ensuite, l’enfant va explorer l’espace : à plat ventre, il pivote, fait des roulés boulés. Puis il commence à ramper et après fait du quatre pattes.

Pour finir l’enfant découvre la verticalité : il se met assis et sort de la position assise seul, puis sur les genoux, en position de chevalier servant, la position debout, la marche en s’appuyant. Après avoir expérimenter les déséquilibres et acquis confiance en lui, il se lancera dans la marche sans appui.


Le développement moteur global ne s’arrête pas là mais continue jusqu’à l’âge de 8 ans avec l’apprentissage de la course, des sauts, de la tenue de l’équilibre sur un pied, des shoots, des lancers et rattrapage de balles et ballons.

Le développement sensoriel

Après la motricité réflexe innée, c’est le développement des compétences sensorielles qui constitue la base du développement de bébé. C’est à partir des informations sensorielles perçues qu’il découvre le monde avant de pouvoir interagir avec lui. Pendant son développement in-utéro, le bébé est préservé de l’intensité des multiples stimulations sensorielles du monde extérieur. En une fraction de seconde, il est exposé à un véritable choc sensoriel, le monde.
Le bébé devra s’habituer à la variation de température, aux lumières, aux bruits, aux odeurs, à la gravité, aux personnes qui le touchent et s’activent autour de lui. Il lui faudra du temps et du réconfort pour tolérer, s’habituer, accepter ses informations sensorielles.

Pourquoi participer à un atelier Stimul’Ergo 0-6 mois à la maison de santé ?

Un parent qui connaît les étapes du développement de l’enfant saura observer et accompagner son enfant. De la connaissance naît la confiance.
Voici les thèmes abordés lors de cet atelier :

  • L’éveil du tout petit
  • La motricité libre : comment créer un coin d’éveil à la maison ?
  • La plagiocéphalie, c’est quoi ? Comment la prévenir ? Que faire lorsqu’elle est déjà ?
  • Comment gérer le sommeil de bébé ?
  • La parentalité positive : c’est quoi ? Comment fait-on en pratique ?
  • Comment aménager la maison, choisir le matériel de puériculture et les premiers jouets du bébé ?

Vous pouvez vous inscrire en en parlant à votre professionnel de santé.

Examens de santé de suivi du développement de l’enfant

Tous les enfants bénéficient systématiquement de 20 examens de santé réalisables par un médecin généraliste ou un pédiatre en libéral, en centre de santé ou en consultation de PMI, pour permettent la surveillance du développement de l’enfant ainsi que le dépistage des anomalies ou déficiences (sensorielles, notamment visuelles, auditives, troubles du langage, troubles du comportement…). Ces consultations sont aussi mises à profit, de manière adaptée à l’âge, pour la prévention. Depuis le 1er mars 2019, ces examens s’échelonnent jusqu’à 16 ans et sont pris en charge à 100 % par l’Assurance Maladie sur la base des tarifs de responsabilité (hors dépassements d’honoraires) et sans avance de frais.” https://www.ameli.fr/haute-garonne/assure/actualites/suivi-medical-des-enfants-et-des-ados-chaque-age-son-examen

Autrice : Jacqueline Le Guigo, ergothérapeute

Sources :

http://stimulergo.fr

Haute Autorité de Santé. Troubles du neurodéveloppement – Repérage et orientation des enfants à risque; 2020.

Date : 13 septembre 2021

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Rentrée & certificats médicaux

Rentrée et certificats médicaux

Source : piqsels.com

La rentrée est traditionnellement la période où de multiples demandes de certificats médicaux viennent remplir les salles d’attentes des médecins, pourtant certains ne sont pas nécessaires ! Faisons le point sur ce qui peut vous être demandé et comment y répondre :

Le certificat médical de non-contre indication à la pratique sportive

. remplacé par un questionnaire de santé pour les mineurs

“Le décret n° 2021-564 du 7 mai 2021 prévoit qu’il n’est désormais plus nécessaire, pour les mineurs, de produire un certificat médical pour l’obtention ou le renouvellement d’une licence dans une fédération sportive ou pour l’inscription à une compétition sportive organisée par une fédération. La production d’un tel certificat demeure toutefois lorsque les réponses au questionnaire de santé du mineur conduisent à un examen médical, mais également pour les disciplines à contraintes particulières. (*Alpinisme, plongée subaquatique, spéléologie, disciplines sportives pratiquées en compétition, pour lesquelles le combat peut prendre fin par K-O, disciplines sportives comportant l’utilisation d’armes à feu ou à air comprimé, disciplines sportives pratiquées en compétition, comportant l’utilisation de véhicules terrestres à moteur, à l’exception du modélisme automobile radioguidé, disciplines sportives aéronautiques pratiquées en compétition, à l’exception de l’aéromodélisme, parachutisme, rugby à XV, rugby à XIII et rugby à VII.)”

Retrouvez davantage d’informations sur le site de votre fédération sportive (s’il a bien été mis à jour !), et sur le site du gouvernement : https://sports.gouv.fr/accueil-du-site/actualites/article/le-certificat-medical-de-non-contre-indication-a-la-pratique-sportive-remplace

. pas toujours indispensable pour les adultes

Concernant les adultes, pour les licences compétition et loisir, la présentation d’un certificat médical d’absence de contre-indication n’est plus exigée que tous les trois ans, c’est-à-dire lors d’un renouvellement de licence sur trois, en l’absence de modification notable de l’état de santé attestée par un questionnaire rempli par intéressé (QS-SPORT), sauf pour les disciplines à contraintes particulières. (*Alpinisme, plongée subaquatique, spéléologie, disciplines sportives pratiquées en compétition, pour lesquelles le combat peut prendre fin par K-O, disciplines sportives comportant l’utilisation d’armes à feu ou à air comprimé, disciplines sportives pratiquées en compétition, comportant l’utilisation de véhicules terrestres à moteur, à l’exception du modélisme automobile radioguidé, disciplines sportives aéronautiques pratiquées en compétition, à l’exception de l’aéromodélisme, parachutisme, rugby à XV, rugby à XIII et rugby à VII.)”

→ Retrouvez ici tous les cas de figure : https://www.service-public.fr/simulateur/calcul/certificatMedical

Le recours au certificat médical ne devrait être réservé qu’aux seuls cas prévus par les textes

“Le certificat médical ne se justifie que s’il a une raison médicale. il n’est obligatoire que si un texte législatif ou réglementaire l’exige. Dans de nombreux autres cas, il n’est pas nécessaire. Réduire le nombre de certificats médicaux, c’est laisser du temps au médecin pour soigner ses patients.” Vous trouverez sur le lien suivant un document officiel synthétisant les différents cas de figures, et qui peut être remis à votre interlocuteur : https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/331_annexe_certifs_medicaux.pdf

Par exemple les médecins sont fréquemment sollicités pour remplir et signer un document concernant l’obligation vaccinale des enfants accueillis à l’école. Nous vous rappelons que lorsqu’il est dûment rempli, le carnet de santé fait office de certificat médical et qu’il est donc inutile de remplir un document supplémentaire. Ces éléments ont bien été rappelés par le Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins lors de l’instauration de l’obligation vaccinale : “s’agissant d’un certificat de vaccination, nous vous confirmons qu’il nous apparaît tout à fait inutile étant donné la possibilité de vérifier que l’enfant est à jour de ses vaccins avec la simple production du carnet de santé, ce qui est d’ailleurs prévu par l’article R.3111-8-1 du code de la santé publique.

Autre exemple, concernant la dispensation de médicaments, “dans le cas d’un médicament prescrit, lorsque son mode de prise ne présente pas de difficultés particulières ni de nécessité d’apprentissage et lorsque le médecin n’a pas prescrit l’intervention d’un auxiliaire médical, l’aide à la prise du médicament est considérée comme un acte de la vie courante. Ainsi, l’autorisation des parents, accompagnée de l’ordonnance médicale prescrivant le traitement, suffit à permettre aux assistantes maternelles d’administrer les médicaments requis aux enfants qu’elles gardent.
Article L. 4161-1 du Code de la santé publique ; avis du Conseil d’état du 9 mars 1999 ; circulaire DGs/Ps3/DAs n° 99-320 du 4 juin 1999 relative à la distribution de médicaments ; décret n°2021-1131 du 30 août 2021.

Bien entendu votre médecin reste disponible pour répondre à vos demandes en cas de difficultés.

Source : https://www.flickr.com/photos/saneboy/3617855124

Auteur : Yohann Vergès, médecin généraliste

Sources : https://sports.gouv.fr

https://solidarites-sante.gouv.fr

https://www.conseil-national.medecin.fr/

Date : 7 septembre 2021