Les premiers ateliers d’éducation thérapeutiques pour les patients diabétiques ont enfin eu lieu en juin !
La maison de santé de Rieux-Volvestre a organisé ses premiers ateliers d’éducation thérapeutique pour les patient·es diabétiques. Nos 5 participant·es ont pu échanger et se former avec les professionnel·les de santé de l’équipe : médecin, infirmier, pharmacien, infirmier Asalée, pédicure-podologue, kinésithérapeute, ergothérapeute. Durant deux après-midi à la maison de santé, le groupe de patient·es a abordé des sujets liés aux soins du diabète et la prévention des complications du diabète.
Les thèmes abordés étaient :
La maladie, son suivi et ses complications ;
Les différents traitements du diabète ;
L’autosurveillance de la glycémie et les recommandations en cas d’hypoglycémie ;
La surveillance des pieds et les gestes de prévention (lisez notre article) ;
Les recommandations pour l’alimentation ;
L’activité physique, avec une mise en pratique dans le village.
Les patient·es ont apprécié ce temps qui leur a permis d’apprendre, de réapprendre et de mettre à jour leurs connaissances. L’objectif est de permettre à chacun·e de bien gérer sa vie au quotidien tout en préservant sa santé et sa qualité de vie. L’humour et la convivialité étaient bien-sûr au rendez-vous, ce qui a facilité les échanges et l’apprentissage. Les conjoint·es étaient les bienvenu·es. L’équipe des professionnel·les était ravie d’aboutir ce projet que nous avions dû reporter plus d’une fois du fait de la situation sanitaire.
Comme vous le savez peut-être, des patients de la maison de santé de Rieux-Volvestre ont participé à des ateliers d’éducation thérapeutique durant le mois de juin 2021. Cet article va vous présenter des conseils pratiques pour prendre soin de vos pieds tel que nous l’avons vu dans un des ateliers. En effet, les différentes complications du pied diabétique peuvent être prévenues et évitées par une surveillance régulière du patient et par les professionnels de santé.
Pied diabétique : un enjeu de santé publique ?
La prise en charge du pied diabétique est un enjeu de santé publique. Les chiffres en témoignent malheureusement :
Près de 11 000 personnes diabétiques subissent chaque année une amputation d’un membre inférieur ;
34 000 sont hospitalisées pour une plaie du pied ;
L’incidence de l’amputation est 12 fois plus élevée chez les personnes diabétiques que chez les personnes non-diabétiques ;
Comment prendre soin de ses pieds ?
De petites habitudes à prendre quotidiennement permettent de prendre soin de ses pieds et d’éviter ainsi des complications :
Examiner ses pieds tous les jours : avec les yeux et les mains ! En cas de difficulté : un miroir ou un proche peuvent aider ;
Laver ses pieds à l’eau et au savon tous les jours, sans oublier de bien sécher entre les orteils. Éviter le sèche-cheveux ou le radiateur qui pourraient causer une brûlure ;
Mettre de la crème hydratante tous les jours mais jamais entre les orteils (risque de macération et donc de développer une mycose) ;
Ne pas utiliser d’objets tranchants ou coupants pour s’occuper de ses pieds. Privilégier la lime pour les ongles.
Favoriser les chaussettes en matière naturelle bambou, coton… et les changer tous les jours.
Comment choisir ses chaussures ?
Les pieds gonflent au fil de la journée. Ainsi, lorsque vous allez acheter vos chaussures :
Allez-y en fin de journée ;
Prenez votre temps pour les essayer et faites plusieurs tours de magasin ;
Évitez les chaussures avec une couture sur le devant ;
Si vous vous sentez comprimé dans une paire ne vous dites pas “elle va se faire !”.
Commencez à les porter de façon progressive.
Exemple de chaussures sans coutures sur le devant. Exemple de chaussures avec coutures sur le devant.Source : Pixabay.
Si vous n’arrivez pas à vous chausser dans le commerce, il existe des chaussures orthopédiques à la pharmacie : CHUT / CHTS. Parlez-en à votre médecin.
Dernier conseil : mettre la main dans ses chaussures avant de les enfiler afin de s’assurer qu’il n’y a rien dedans ! Un caillou ou un objet dur peut s’y trouver.
Que faire en cas d’apparition d’une plaie ?
En cas d’apparition d’une rougeur ou d’une callosité : ne pas attendre ! Consultez votre médecin ou votre pédicure-podologue.
Si vous vous blessez, désinfectez et protégez la plaie avec un pansement. Puis allez consulter votre médecin.
Il s’agit de ne pas attendre d’être confronté au problème pour s’occuper de ses pieds. Prenez-en soin, un peu chaque jour, avant que les plaies apparaissent !
Pour limiter un déséquilibre glycémique qui favorise l’apparition de plaies et qui rend la cicatrisation plus difficile, les 3 piliers du diabètes sont essentiels :
Alimentation équilibrée ;
Activité physique ;
Traitement adapté au type de diabète.
Nous développons ces sujets dans les ateliers d’éducation thérapeutique proposés à la maison de santé pluriprofessionnelle de Rieux-Volvestre. Pour en savoir plus sur ces ateliers, parlez-en à vos professionnels de santé.
Ateliers d’éducation thérapeutique pour patient-es diabétiques
La maison de santé proposait en 2021 aux patient·es diabétiques de type 2 un temps d’éducation thérapeutique. Deux demi-journées pour mettre à jour vos connaissances et d’échanger avec d’autres personnes diabétiques autour de la maladie au quotidien.
Votre médecin ou votre pharmacien vous renseignent.
Les ateliers continuent à la MSP. Plus d’information auprès de vos professionnels de santé.
Partage d’information sur la vaccination contre le COVID
Le 26 janvier 2021, une réunion sur la vaccination contre la COVID-19 a été préparée par Dr Ronan RUMEAU et Dr Bastien JEUDY-BROSSET. Cette réunion a été organisée pour répondre aux questions à propos de ce vaccin. Etaient présents des professionnels de santé de la maison de santé et des établissements de santé de Rieux-Volvestre.
Pour se faire vacciner contre la COVID-19, il ne faut pas avoir été vacciné par tout type de vaccin (dont la grippe) trois semaines minimum avant la vaccination contre la COVID. De plus, en cas de contamination à la COVID-19, il est fortement conseillé d’attendre 3 mois avant de se faire vacciner. Cette préconisation est aussi applicable en cas de contamination entre les deux doses du vaccin (avant de recommencer le processus complet).
Il existe de nombreux types de vaccins différents
Le virus vivant atténué (ex: vaccin varicelle)
Le virus vivant inactivé (ex: hépatite a)
Le vaccin à vecteur viral répliquant (ex: ébola)
Le vaccin à vecteur viral non répliquant (ex: astrazeneca)
Le vaccin à sous unité protéique (ex: Hépatite B, Coqueluche)
Le vaccin à particules pseudo virales (ex: Papillomavirus)
Le vaccin à ADN
Et le vaccin à ARN Messager
Avant qu’un vaccin puisse être mis en vente, il existe 4 phases d’essai clinique (comme pour tout médicament) : Phase 1 : Cerner la toxicité de traitement Phase 2 : Démonter l’efficacité Phase 3 : Comparer l’efficacité au Placebo ou à un traitement de référence Phase 4 : Suivi post Autorisation de Mise sur le Marché (AMM)
Le vaccin est plus efficace chez les moins de 50 ans car leur système immunitaire est plus efficace.
Exemple de l’efficacité du vaccin : • Sur 10 000 personnes contaminées par la COVID (sans vaccin) :
270 vont mourir
800 seront en réanimation
1400 auront de forts symptômes
Et les autres auront juste de petits symptômes ou seront asymptomatiques.
• Sur 10 000 personnes contaminées par la COVID (avec vaccin) :
13 vont mourir
40 seront en réanimation
70 auront de forts symptômes
et les autres auront juste de petits symptômes ou seront asymptomatiques.
Cette réunion confirme donc le fait qui faille se faire vacciner, pour sortir de cette crise sanitaire inédite.
84% des Français auront au moins une fois mal au dos au cours de leurs vie. Ce chiffre important peut être néanmoins diminué en suivant des recommandations simples de prévention. Les professionnels de la maison de santé, en première ligne sur cette thématique de santé publique majeure tant du point de vue économique que social, se mobilisent pour vous apporter des solutions préventive et curatives simples à mettre en place au quotidien.
Qu’appelle t’on la lombalgie commune?
C’est une douleur aiguë caractéristique de la région lombaire située au bas du dos, elle est autrement appelée « lumbago ». Cette douleur peut être accompagné par une sensation de blocage et de perte de mobilité. Les causes de cette pathologie sont multiples prévisible ou non : mauvaise posture, port de charge démesurée, sédentarité, gestes anodins du quotidiens… La lombalgie aiguë est une pathologie invalidante mais non grave, son évolution est normalement favorable en moins de 6 semaines. Sa cause principale est mécanique, elle est dû à des lésions musculaires, ligamentaire et tendineuses du système de soutient et de fonctionnement de la colonne vertébrale.
En l’absence signes suivants, la lombalgie aiguë est une pathologie invalidante mais non grave.
Les signes de gravité peuvent-être : douleur au repos et en particulier la nuit ; incontinence ; problème de motricité au niveau des jambes ; fourmillements, engourdissements au niveau du pubis ou du périnée ; traumatisme important (tel une chute de hauteur) ; perte de poids inexpliquée ; antécédent de cancer ; usage de drogue intraveineuse ; usage prolongé de corticoïdes ; déformation importante de la colonne ; douleur thoracique ; vous avez moins de 20 ans ou plus de 55 ans ans ; fièvre ; grande fatigue. Auxquels cas, parlez-en à votre professionnel de santé.
LE SAVIEZ VOUS ? Le repos est le traitement adapté en cas de lombalgie aiguë ? FAUX !
Selon une étude menée par l’Assurance Maladie en 2018, 45% des Français sont d’accord avec l’affirmation « le meilleur remède contre la lombalgie est le repos », ils étaient 68% en 2017. Cette amélioration significative est notamment dû à la diffusion de campagne de prévention télévisé visant à promouvoir les bons gestes au quotidien.
Maintenant, à vous d’agir !
Pour réduire l’impact de la lombalgie dans votre vie, il vous faut pratiquer une activité physique régulière adaptée à votre condition physique. Elle doit inclure des exercices de renforcement musculaire, d’étirement pour la mobilité et des exercices fonctionnels comme la marche, le jardinage ou tout autre activité selon vos préférences. Il est également nécessaire de suivre une alimentation saine et équilibré, le surpoids étant un facteur de risque aggravant dans la lombalgie aiguë. Vous retrouverez des conseils sur le site www.mangerbouger.fr. Toute augmentation de vos activités physiques quotidiennes ont un impact positif sur votre santé globale et notamment sur la lombalgie.
Pour prévenir le risque de récidive d’une lombalgie aiguë, poursuivez vos activités physiques. Au travail et dans les activités de la vie quotidienne adoptez les bonnes postures pour protéger votre dos, que ce soient lors d’une simple manutention ou lors d’une activité plus complexe. Pour plus d’accompagnement n’hésitez pas à vous adresser à votre professionnel de santé.
Besoin de motivation ?
Vous pouvez télécharger l’application Activ’dos, développée par l’Assurance Maladie. Cette application vous permet de tester vos connaissances sur votre dos, elle vous propose également des mises en situation dans les gestes et activités de la vie quotidienne ainsi que des exercices de renforcement musculaire et d’étirement pour prendre soins de votre dos.
Pour accompagner votre grossesse ou celle de votre compagne, la maison de santé pluriprofessionnelle de Rieux-Volvestre vous propose 3 ateliers à la carte : activité physique, alimentation et développement sensori-moteur du bébé.
Ces ateliers sont organisés deux fois par an.
Les prochains ateliers auront lieu :
Alimentation et grossesse : jeudi 15 juillet – 18h30 à 20h Stimul’ergo – développement sensori-moteur : mardi 27 juillet – 13h30 à 15h30 Stimul’ergo – développement sensori-moteur : samedi 18 septembre – 9h à 11h
Envoyez un SMS au 06 64 61 73 40 en indiquant : NOM, Prénom, atelier(s) choisis et téléphone.
La maison de santé pluriprofessionnelle de Rieux-Volvestre vous proposait en 2021 une série de groupes de paroles pour les personnes ayant (eu) un cancer du sein. L’objectif de ces groupes était d’ouvrir un espace d’échange sans tabou et un espace de soutien entre personnes concernées.
En fonction de vos disponibilités et possibilités, participez à un, plusieurs ou tous les groupes. Inscription 5 jours avant au plus tard obligatoire.
Envoyez un SMS au 06 87 64 26 32 en indiquant : NOM Prénom, groupe(s) choisis et téléphone.
Nous pouvons tous prévenir et réduire l’impact du cancer
#JournéeMondialeContreLeCancer
illustration : wurliburli de Pixabay
Chaque année le 4 février est la journée mondiale contre le cancer. C’est pour la Maison de Santé Pluriprofessionnelle de Rieux, l’occasion de rappeler qu’une grande partie des cancers ne sont pas une fatalité. Nous pouvons agir et réduire les risques de cancer dans notre quotidien : « 3,7 millions de vies pourraient être sauvées chaque année si nous agissons. »
Inutile de dépenser une fortune dans le dernier régime à la mode, dans un stage bien-être aux prétentions miracles ou dans une collection de livres trouvée sur une aire d’autoroute… Mais plutôt de suivre les conseils des institutions internationales de recherche contre le cancer et de promotion de la santé comme l’Organisation Mondiale de la Santé.
4 cancers sur 10 sont évitables
source : https://www.worldcancerday.org/fr/
Nous ne sommes pas impuissants face aux cancers. 40% des cancers pourraient être évités par des modifications de nos comportements qui ne sont pas hors de portée, résumées ainsi :
Arrêter de fumer
Manger sainement, c’est-à-dire adopter une alimentation variée et équilibrée
Être physiquement actif dans notre vie quotidienne et éviter de rester assis trop longtemps
Limiter notre consommation d’alcool
Se protéger du soleil et éviter les solariums
Éviter les produits chimiques et polluants (notamment l’amiante, les pesticides et les récipients contenant du bisphénol A)
Se faire vacciner en particulier contre l’hépatite B et le papillomavirus humain.
source : www.e-cancer.fr / CIRC / INCa 2018
Ces changements d’habitude sont également bénéfiques pour d’autres domaines de notre santé : risque cardio-vasculaire, prévention du diabète, etc.
C’est l’occasion à saisir pour faire le point sur notre consommation de tabac (www.tabac-info-service.fr) et d’alcool (www.alcoometre.fr), en ligne ou avec un professionnel de santé. Vous y trouverez possiblement des informations inattendues.
Mais également de se poser la question : « manger sainement, ça veut dire quoi ? »
Le site internet www.mangerbouger.fr donne des repères pratiques et au quotidien pour y répondre. « Il n’existe pas de recette ni de régime alimentaire miracle pour bien manger. Avant tout, cela revient à adopter une alimentation variée et équilibrée. En résumé : on peut manger de tout, mais en quantités adaptées, en privilégiant les aliments bénéfiques à notre santé (fruits, légumes, féculents, poissons…) et en limitant la consommation de produits sucrés (confiseries, boissons sucrées…), salés (gâteaux apéritifs, chips…) et gras. »
Le dépistage organisé des cancers
En France au niveau national, 4 programmes de dépistages / détection précoce existent pour :
le cancer colorectal : les hommes et les femmes de 50 à 74 ans sont invités, tous les deux ans, à réaliser à domicile un test de recherche de sang dans les selles ;
le cancer du col de l’utérus (en cours de déploiement) : les femmes de 25 à 65 ans sont invitées régulièrement (tous les 3 ou 5 ans selon l’âge) à se faire dépister ;
le cancer du sein : les femmes de 50 à 74 ans sont invitées, tous les deux ans, à se faire dépister ;
le mélanome (cancer de la peau), grâce à un examen régulier de l’ensemble de la peau, mené par un dermatologue. Chaque année, en mai, les dermatologues organisent une journée de prévention et de dépistage des cancers de la peau ; un examen de la peau y est réalisé gratuitement.
Il n’existe pas de dépistage pour tous les cancers. Les dépistages ne sont recommandés, que si les bénéfices en termes de vies sauvées l’emportent de beaucoup sur les inconvénients. Cela peut varier individuellement et il est utile d’en parler avec un professionnel de santé.
Si vous êtes à risque particulier de par vos antécédents familiaux notamment, un dépistage ou une surveillance personnalisée peut s’avérer nécessaire, parlez-en avec votre médecin.
Un test pour réduire votre risque de cancer
Mieux que celui proposé par votre voisin/voisine dans un magazine people et plus sérieux que celui trouvé sur doctiblaba, voici un test simple proposé par l’Institut National du Cancer : 3 minutes pour évaluer ses risques et les réduire et voir si vous avez retenu le plus important. https://www.e-cancer.fr/prevention-cancers-le-test/
Enfin, avoir un cancer n’est pas une fatalité. Les investissements, l’information, les diagnostics et les traitements s’améliorent, et les chances de survivre au cancer augmentent. Si vous êtes ou avez été atteint d’un cancer, un accompagnement existe.
Notez que la Maison de Santé de Rieux-Volvestre propose des groupes de parole « parler le cancer du sein », si vous êtes intéressés suivez les évènements à venir sur la page Actualités, ou parlez-en à votre professionnel de santé.